Le COVID, le Burn-Out et Moi… ou Pas !
- Deborah Bogojevski
- 15 juil. 2024
- 2 min de lecture
Bonjour tout le monde!

Cette fois-ci, je vous plonge dans cette période que fut le COVID. Vous savez, cette phase de notre vie qui a semblé interminable et qui, pourtant, appartient désormais au passé. Les séquelles persistent pour certains, tandis que d'autres ont réussi à s'en affranchir. Le COVID a laissé des traces, tantôt sur la santé physique, tantôt sur le psychique. Il y a eu du bon, du moins bon, du positif, et du négatif. Cette époque a bouleversé le monde à bien des égards.
Zoom sur ma propre expérience
Le COVID a semé les germes d'un burn-out qui allait se manifester deux ans plus tard.
Retour en arrière

Je fais partie de ces parents solos qui ont dû tout assumer, jour et nuit, tout en ayant la "chance" de pouvoir travailler. Oui, j'avais la chance de travailler, mais il y avait un revers à cette médaille. Ce n'était pas une sinécure, croyez-moi !
Je portais plusieurs casquettes : maman, gardienne, institutrice, cuisinière, employée à temps plein, animatrice. Tout en gardant le moral et une atmosphère positive à la maison, intérieurement, j'étais pétrifiée. La peur de l'inconnu, les nouvelles alarmantes, ce monde devenu fou dans les grandes surfaces (je me croyais dans un film ! Fan de cinéma ici !!!), les prémices de phobies qui s'installaient (agoraphobie et j'en passe), pas un adulte à qui parler, pas de bras pour me réconforter.

Les prémices du burn-out

Pourquoi le COVID a-t-il posé les bases de mon burn-out ? Tout simplement parce que je me suis oubliée dans l'équation. Deborah ? Where are you ???? Mon fils occupait toute la place, accaparant toute mon attention. En réalité, il avait pris cette place depuis mon divorce. Je l'avais mis en avant naturellement pour le protéger de ce bouleversement. Mon instinct de maman louve voulait le préserver du mieux possible.
Avec le COVID et l'épidémie, cet instinct a redoublé d'efforts pour qu'il ne ressente rien, pour qu'il voie le positif dans cet enfermement.
Mais moi ?

Mais mes peurs ? Mes envies de pleurer ? Mes cris de terreur intérieure ? Mon besoin de souffler ? De solitude ? Deborah n'avait tout simplement pas sa place. Je l'avais mise de côté inconsciemment. En assumant tous ces autres rôles, je ne m'écoutais plus, je n'entendais plus mon corps. Je m'étais éteinte.
Les dégâts de l'oubli de soi
Ne pas m'écouter a causé bien des dégâts. J'ai ignoré les blessures, les chutes, les allergies, les indigestions, les brûlures, la fatigue. Je m'éteignais à petit feu, brûlant de l'intérieur. Le stress diffusé par les médias, l'alimentation, l'extérieur, et celui que je me mettais en travaillant (perfectionniste, bonjour !), ou simplement le stress indirect (diffuseurs, produits de nettoyage, etc.).
On minimise le stress, et pourtant, il est NÉFASTE ! Un véritable poison pour le corps.

Écoutez-vous
Si vous pensez être au début d'un burn-out, qu'on appelle plus communément la phase de burn-in, écoutez-vous. Remettez-vous en priorité. Consultez un médecin ou un naturopathe pour prendre les bons compléments. Mieux vaut prévenir que guérir.
Prenez soin de vous !
Commentez ci-dessous pour partager votre avis, et racontez-moi comment vous avez vécu le COVID et le confinement.
Belle journée,
Debs

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