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💡 Le jour où mon corps m’a demandé de l’écouter

Il y a des réveils qui ne se font pas au son d’un réveil-matin. Le mien a eu lieu dans le silence. Un épuisement si profond qu’aucun café, aucun sourire, aucun automatisme ne pouvait plus masquer ce que mon corps hurlait depuis longtemps : Stop.

J’ai fait un burn-out.

Je pourrais vous en parler en détail, dérouler les étapes, les symptômes, les larmes, le vide. Mais ce que j’aimerais partager ici, c’est ce qu’il m’a offert — une prise de conscience radicale sur ma santé, mon mode de vie, et la manière dont, pendant des années, j’ai ignoré les messages les plus simples de mon propre corps.


Les chaînes invisibles de nos habitudes

On grandit tous avec des repères, des goûts, des traditions. Des « madeleines de Proust », comme on les appelle joliment. Pour moi, c’était le chocolat. Ma douceur refuge, mon réconfort immédiat, mon petit shoot d’amour.

Mais avec le recul, je me rends compte qu’on traîne parfois dans notre assiette — et dans notre quotidien — des automatismes qui nous freinent, voire nous abîment. On répète des gestes sans les interroger. On grignote du réconfort au lieu de guérir les manques. On s’offre du sucre quand on aurait besoin de repos. Et on s'étonne que le corps ne suive plus.


L’après-burn-out : entre rupture et renaissance

Le burn-out a été brutal, mais il m’a reconnectée à une partie de moi que j’avais oubliée : mon amour profond pour le corps humain, pour le vivant, pour la santé dans ce qu’elle a de plus noble et de plus simple.

Je suis tombée amoureuse du fonctionnement de notre ventre. Littéralement. Du microbiote à la communication avec le cerveau via le nerf vague, de l’impact de l’alimentation sur l’humeur, du rôle des émotions dans la digestion... Tout ce que je prenais pour acquis s’est transformé en source d’émerveillement.

J’ai compris que mon ventre n'était pas juste un "centre de traitement des repas", mais un vrai cerveau émotionnel, un baromètre silencieux de mes états intérieurs.


Apprendre à se libérer

Changer, ce n’est pas facile. Surtout quand il faut déconstruire des habitudes qui ont bercé toute une vie. Dire non à une tablette de chocolat après une journée stressante, ce n’est pas juste une question de volonté. C’est une rééducation émotionnelle. C’est dire : Je t’écoute, corps. Je t’entends, fatigue. Je te comprends, besoin de douceur... mais je vais chercher cette douceur ailleurs, autrement.

Et ce n’est pas parfait. Parfois je craque. Parfois je culpabilise. Mais je progresse. Et surtout, je me respecte.


Le corps comme guide

Aujourd’hui, je n’ai pas toutes les réponses. Mais je marche avec plus de conscience. Je choisis mes aliments comme je choisis mes pensées : en me demandant ce qu’ils vont nourrir chez moi.

J’ai retrouvé une curiosité intacte pour le monde médical, non pas comme un monde froid et technique, mais comme un univers profondément humain, vibrant, plein de pistes pour prendre soin de soi autrement.


Ce burn-out, je ne le vois plus comme une fin. C’était une mue.


Et si vous, qui lisez ces lignes, vous sentez fatigué·e, déconnecté·e, un peu perdu·e face à votre santé... sachez ceci : parfois, le corps ne casse pas pour nous punir. Il casse pour qu’on apprenne enfin à l’aimer.


Et vous, quelle est votre "madeleine" à vous ? Est-ce qu’elle vous réconforte… ou vous enferme ?Je serais heureuse de lire vos partages. ✨


Prenez soin de vous,


Deborah de BeMoon

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